Ferrures de portes : les erreurs les plus fréquentes sur les chantiers

Ferrures de portes : les erreurs les plus fréquentes sur les chantiers

Sur un chantier, les ferrures de portes passent parfois au second plan derrière le gros œuvre, les menuiseries ou les revêtements. Pourtant, ce sont elles qui assurent au quotidien la bonne tenue des ouvrants, la sécurité des usagers et la durabilité de l’ouvrage. Un choix approximatif, un montage mal anticipé ou une incompatibilité avec le type de porte peuvent générer du SAV, des non-conformités et des surcoûts que l’on aurait pu éviter.

Ferrures de portes : un « détail » qui pèse lourd dans la vie du bâtiment

La ferrure d’une porte ne se résume pas à une paumelle ou à une charnière. Elle regroupe l’ensemble des éléments qui permettent l’ouverture, la fermeture, le pivotement, le maintien et parfois la régulation de la vitesse de l’ouvrant : paumelles, pivots, gâches, serrures, axes, plaques de renfort, etc.
Dans cette logique, s’appuyer sur un distributeur spécialisé, capable de proposer des gammes adaptées aux différents types de portes et d’usages, comme on peut le faire sur le site de Boschat Laveix, permet de sécuriser les choix dès la phase de préparation du chantier.

Lorsque la ferrure est mal choisie ou mal posée, les conséquences apparaissent vite : portes qui tombent, qui frottent, qui claquent, usure prématurée des axes, difficultés d’ouverture pour les usagers… Autant de symptômes qui traduisent des erreurs assez typiques, mais heureusement évitables.

Erreur n°1 : sous-estimer le poids et l’usage de la porte

C’est l’un des pièges les plus fréquents : choisir des paumelles ou des pivots sans tenir compte du poids réel de l’ouvrant ni de l’intensité de son usage. Une porte pleine, vitrée, acoustique ou coupe-feu n’exercera pas les mêmes contraintes qu’une porte isoplane légère.

Sur une porte de circulation très sollicitée (circulations d’école, d’hôpital, de bureaux…), des ferrures insuffisamment dimensionnées finissent par se déformer, générant du jeu, des frottements et, à terme, des portes qui ferment mal ou qui se dégondent.

Comment l’éviter ?

Pour éviter de sous-estimer le poids et l’usage de la porte vous pouvez :

  • Vérifier systématiquement le poids de l’ouvrant (et non celui d’une porte “type”)
  • Adapter le nombre et le type de paumelles ou de pivots à ce poids et à la fréquence d’utilisation
  • Respecter les préconisations des fabricants de blocs-portes et de ferrures
  • Anticiper les portes « grands trafics » dès la prescription

Erreur n°2 : ne pas tenir compte des contraintes réglementaires (feu, issues de secours, PMR)

Les ferrures de portes techniques (coupe-feu, pare-flammes, issues de secours, portes de locaux à risques) sont soumises à des exigences réglementaires spécifiques. Utiliser une paumelle standard sur une porte CF, ou modifier un assemblage certifié, peut remettre en cause les performances feu de l’ensemble du bloc-porte.

De la même manière, sur les issues de secours, l’association des ferrures (paumelles, ferme-porte, barre anti-panique, gâche, etc.) doit permettre une évacuation simple et rapide, sans risque de blocage.

Pour éviter cela, assurez-vous que les ferrures utilisées sont compatibles et certifiées pour le bloc-porte choisi et de ne pas substituer une ferrure « équivalente » sans vérifier l’impact sur la certification.

Erreur n°3 : mélanger des composants non compatibles

Sur le terrain, il arrive fréquemment que l’on panache différentes marques ou gammes de ferrures pour « dépanner » une situation : paumelles d’un fabricant, gâche d’un autre, serrure récupérée d’un précédent chantier…
Si cette pratique peut sembler anodine, elle pose plusieurs problèmes :

  • incompatibilité dimensionnelle (axes, entraxes, épaisseurs),
  • fonctionnement dégradé,
  • difficulté à assurer un SAV cohérent,
  • perte de garantie sur certains ensembles certifiés.

Essayez de travailler le plus possible avec des kits complets et standardisez les références par type de bâtiment. Vous pouvez également constituer un stock de maintenance sur les ferrures posées.

Erreur n°4 : négliger les réglages et l’entretien

Même lorsqu’elles sont bien dimensionnées, les ferrures exigent souvent des réglages fins après la pose : alignement, serrage, réglage vertical et latéral, ajustement en pression de fermeture… À défaut, les problèmes apparaissent progressivement : porte qui frotte au sol, qui claque trop fort, qui reste entrouverte, ou qui force au niveau de la serrure.

Sur des bâtiments très sollicités, le manque d’entretien préventif peut accélérer cette dégradation : absence de contrôle périodique, resserrage non effectué, pièces usées non remplacées.

Comment l’éviter ?

  • Prévoir une phase de réglage après la pose des revêtements de sol (et non avant)
  • Intégrer un passage de contrôle dans la période de parfait achèvement
  • Informer le maître d’ouvrage de la nécessité d’un entretien périodique (surtout sur grands trafics)
  • Choisir des ferrures réglables, accessibles et remplaçables sans démontage lourd
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