Éclairage de garage : quelles normes respecter en 2025 ?

En ce qui concerne les parkings souterrains, garages collectifs ou les ateliers de maintenance, l’éclairage ne doit jamais être un détail ! En 2025, il s’impose comme un enjeu pour la sécurité, le confort d’usage et la performance énergétique. Normes européennes, obligations réglementaires et contraintes de la RE2020 : pour les professionnels, bien éclairer son local n’est plus une option.

Un enjeu de sécurité et de confort

Un garage mal éclairé n’est pas seulement inconfortable : c’est un facteur de risque. Dans un parking collectif ou un garage automobile, une zone d’ombre peut suffire à provoquer un accrochage, une chute ou un geste maladroit lors d’une intervention technique. La lumière joue donc un rôle central dans la prévention des accidents, mais aussi dans la qualité du travail réalisé sur place.

Les recommandations parlent d’elles-mêmes : si 75 à 100 lux peuvent suffire dans un garage privé, mais un parking collectif ou un espace de maintenance nécessite un niveau un peu supérieur, proche de 150 lux, avec une répartition homogène pour éviter les contrastes trop marqués.

Quelles normes encadrent l’éclairage des garages en 2025 ?

En matière d’éclairage pour votre garage, les professionnels ne peuvent pas se contenter du moins : les normes fixent un cadre précis. La référence la plus citée reste la norme européenne EN 12464-1, qui définit les exigences d’éclairage pour les lieux de travail intérieurs, y compris les ateliers de maintenance ou les parkings intégrés aux bâtiments. Elle impose notamment des niveaux minimums de luminance, d’uniformité et de limitation de l’éblouissement.

Concrètement, cette norme s’intéresse à plusieurs critères :

• Le niveau d’éclairement (en lux) : un seuil minimal est défini selon l’activité. Par exemple, un espace de circulation dans un parking n’exige pas la même intensité lumineuse qu’une zone de réparation mécanique où la précision est de mise.
• L’uniformité de l’éclairage : il ne suffit pas d’avoir de la lumière, encore faut-il qu’elle soit bien répartie. Les variations trop marquées entre zones claires et zones sombres augmentent le risque d’accidents et de fatigue visuelle.
• Le contrôle de l’éblouissement : une source trop intense ou mal orientée peut gêner la vision des automobilistes comme des techniciens. La norme impose donc une limitation de l’indice d’éblouissement (UGR – Unified Glare Rating).
• La restitution des couleurs (IRC) : un bon éclairage doit permettre de distinguer correctement les couleurs.

Autre texte incontournable : la norme NF EN 1838, qui régit l’éclairage de sécurité et la signalisation des issues de secours. Dans les parkings collectifs, en particulier en sous-sol, il est obligatoire de prévoir un éclairage d’évacuation fiable et autonome, garantissant une visibilité minimale en cas de coupure de courant.

Enfin, la réglementation française en matière de sécurité incendie et d’accessibilité complète ce dispositif, en imposant une continuité lumineuse sur les cheminements, rampes et zones d’accès.

Vers un éclairage de garage plus sûr et plus durable

En 2025, l’éclairage des garages n’est plus un simple poste technique qu’on règle en fin de projet. Entre normes européennes, exigences de sécurité et contraintes énergétiques, il devient un élément central de la conception et de l’exploitation des bâtiments. Les professionnels doivent composer avec des obligations claires : garantir un niveau d’éclairement suffisant, assurer la sécurité des usagers en toutes circonstances et intégrer des solutions performantes sur le plan énergétique.

La tendance est nette : la LED s’impose comme standard, les détecteurs de présence deviennent la règle, et les systèmes connectés ouvrent la voie à une gestion toujours plus fine. À terme, le garage n’est plus seulement un espace fonctionnel : il devient un lieu intelligent et durable, pensé pour répondre à la fois aux impératifs réglementaires et aux attentes d’efficacité énergétique.